Les systèmes de vidéoprotection existants et leurs limites
Une surveillance en mutation
Historiquement, la vidéoprotection reposait sur deux grandes familles de réseaux :
- Les réseaux filaires (fibre, Ethernet), qui assurent une transmission stable des flux vidéo, mais nécessitent des infrastructures lourdes à installer et peu flexibles, bien souvent même, du génie civil.
- Les réseaux WiFi, plus souples à déployer, mais sensibles aux interférences et aux pertes de connexion, notamment sur de grandes surfaces ou en extérieur.
Si ces technologies ont longtemps constitué des standards et sont tout à fait adaptées dans certains environnements professionnels, elles montrent aujourd’hui quelques limites face aux besoins grandissants de couverture étendue, de gestion de flux vidéo haute définition et de sécurisation des données.
Les défis des solutions traditionnelles
En cas d’augmentation du nombre de caméras et avec l’émergence de nouvelles applications comme l’analyse d’images par intelligence artificielle, les infrastructures existantes peinent parfois à suivre le rythme :
- Des coûts d’installation et de maintenance élevés : un réseau câblé nécessite des travaux lourds et des interventions régulières, notamment en cas de panne ou de modification du périmètre de surveillance.
- Une couverture insuffisante : en extérieur ou sur de vastes zones industrielles, le WiFi peut manquer de portée.
- Des performances limitées : un réseau instable, un débit un peu plus faible ou une latence plus élevée peut poser problème lorsque des images doivent être analysées en temps réel pour déclencher une alerte ou piloter une intervention.
- Un manque de sécurité : les données sensibles circulant sur des réseaux publics ou non sécurisés peuvent être interceptées, exposant les organisations à des risques.
Réseaux mobiles privés : les avantages de la nouvelle génération de connectivité pour la vidéoprotection
Une infrastructure dédiée et sécurisée
Les réseaux mobiles privés (RMP) en 4G/5G sont des infrastructures entièrement indépendantes des réseaux publics. Ils permettent d’assurer une couverture complète sur un périmètre défini, garantissant ainsi une transmission fluide et sécurisée des flux vidéo.
Un RMP repose sur :
- Un cœur de réseau qui centralise et gère l’ensemble des flux.
- Des antennes qui assurent une connexion stable sur l’ensemble du site.
- Une gestion sécurisée des accès, avec authentification des équipements connectés et chiffrement des transmissions.
En France, ces réseaux utilisent des bandes de fréquences dédiées, attribuées par l’ARCEP, garantissant une isolation complète et une maîtrise totale du réseau.
Une transmission vidéo optimisée pour la surveillance
Avec un RMP, les images captées par les caméras sont transmises avec une latence ultra faible et en haute définition, même sur de longues distances. Un réseau privé peut supporter un grand nombre de flux vidéo simultanés, sans perte de qualité.
Les entreprises et collectivités peuvent ainsi :
- Déployer des caméras intelligentes avec analyse automatique des comportements.
- Améliorer la réactivité des équipes grâce à une transmission instantanée des alertes.
- Sécuriser les données et garantir leur confidentialité absolue.
Une sécurité accrue et une réactivité optimisée
Les systèmes de vidéoprotection basés sur un réseau mobile privé permettent de détecter plus rapidement les incidents et d’agir en conséquence. Grâce à une latence réduite, les équipes de surveillance reçoivent les images en temps réel, facilitant l’identification d’un événement suspect, la prise de décision et l’intervention.
Ces solutions permettent aussi d’adopter l’intelligence artificielle, couplée aux caméras, elle peut repérer des anomalies (présence non autorisée, mouvement inhabituel) et générer des alertes automatisées.
Une réduction des coûts d’exploitation
Les réseaux mobiles privés offrent des performances supérieures et une installation flexible. En tant que solutions wireless, ils permettent une reconfiguration facilitée, et nécessitent moins de maintenance que les infrastructures filaires.
De plus, la supervision centralisée de TDF via un Network Operations Center (NOC) assure une maintenance proactive, détectant les anomalies avant qu’elles n’impactent le fonctionnement du système.
Un cadre réglementaire sécurisé et conforme
Le respect du RGPD et des réglementations en matière de protection des données est un enjeu majeur pour la vidéoprotection.
Grâce à une transmission sécurisée des flux vidéo, à l’isolement des données et à une gestion fine des accès, les réseaux privés offrent un cadre robuste permettant de répondre aux exigences réglementaires.
Cas d’usage : la vidéoprotection d’un aéroport
Les aéroports sont des infrastructures critiques où la sécurité et la fluidité des opérations doivent être garanties en permanence. La vidéoprotection y joue un rôle essentiel, qu’il s’agisse de surveiller les zones sensibles, de gérer les flux de passagers ou d’assurer le bon déroulement des opérations sur les pistes.
Un réseau mobile privé 4G/5G permet d’améliorer ces dispositifs en garantissant une transmission fluide et sécurisée des flux vidéo sur l’ensemble du site, y compris les zones les plus complexes à couvrir. Il assure également une connexion fiable entre les équipes de sûreté, les postes de contrôle et les services d’intervention, tout en offrant une capacité de traitement en temps réel pour l’analyse automatisée des images.
L’aéroport de Tahiti a par exemple bénéficié de l’accompagnement de TDF pour déployer un réseau mobile privé qui a lui a permis d’améliorer sa protection.
Une solution clé en main avec TDF
TDF accompagne les collectivités et les industriels dans la modernisation de leurs infrastructures avec une offre sur mesure :
- Intégration : conception sur mesure, dossier fréquences, etc.
- Déploiement de réseaux mobiles privés sécurisés : pilotage, installation, maintenance
- Supervision en continu, exploitation, maintenance proactive et reporting
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